C’est en Polynésie que le surf serait né au XVe siècle. Au XIXe siècle, la colonisation des îles d’Hawaii s’amorce. Les missionnaires américains, choqués par la quasi-nudité des autochtones sur leurs planches, interdisent la pratique de ce sport. Quelques insoumis continuent toutefois de glisser sur les vagues, perpétuant la technique.Mais il faut attendre le début du XXe siècle pour qu’un hawaiien, du nom de Duke Kahanamoku, remette le surf au goût du jour. Il découvre la beauté de ce sport et s’en fait l’écho. Les touristes affluent sur les plages de sable blanc.On y recherche les plus grosses vagues et on s’adonne à sa passion malgré les guerres et les conflits : l’esprit surf est né.
En France, l’architecte Adrien Durupt ramène une planche de Californie en 1907 et s’en sert du côté de la Baule. En 1955, le scénariste Peter Viertel repère les vagues de Biarritz et se fait envoyer une planche des États-unis : le surf s’implante sur les côtes françaises. L’après-guerre marque le début de la contre-culture : le surf se répand dans le cinéma, la musique, les magazines. La jeunesse du moment s’approprie les codes du surf et en fait un véritable art de vivre. Le marketing s’empare du surf. Mais les bases restent intactes : la recherche de la vague parfaite est dans la tête de tous les surfeurs. La glisse est leur priorité, dans le respect de la nature et de l’océan. Le surf est fidèle à ses origines.